Tom Donnenwirth : « Les jambes sont là »

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

Tom Donnenwirth n’a pas traîné pour se rassurer. “Les premiers efforts sont toujours très durs. Je suis assez content de mes sensations. C’était une bonne reprise. Les jambes sont là”, a apprécié, ce vendredi, auprès de DirectVelo, le sociétaire du SCO Dijon-Team Materiel-velo.com à l’issue du Tour de Basse-Navarre.

Le coureur de 25 ans s’est retrouvé dans le groupe de costauds qui s’est joué la victoire sur la troisième des cinq manches de l’Essor Basque. “J’ai fait un gros effort avec le mec de Blagnac (Robin Meyer, NDLR) pour faire le jump sur le groupe de tête avant le col de Gamia”. Il a vu d’un bon œil le retour de son coéquipier Gari Lagnet après la descente du col de l’Iparlatze, le dernier Grand Prix de la Montagne. “Ça s’est vraiment joué tactique en fin de course. Sur le plat, c’était assez décousu”. Derrière le trio parti se départager pour la victoire, Gari Lagnet a réussi à prendre un groupe de trois éléments sortis pour la 4e place. “Derrière, j’ai réussi à contrôler”, rapporte Tom Donnenwirth, qui a pris place dans le Top 10 (voir classement). De quoi le ravir. “Je suis super content, c’est ma meilleure place sur l’Essor Basque. Avec Gari, on avait à cœur d’être là, c’est une course qu’on aime bien”.

DE RETOUR AU TOUR DU GÉVAUDAN

Parmi les révélations de 2022, avec Pau Vélo 64 puis l’UV Marie-Galante en Guadeloupe, il n’a pas manqué de propositions pour cette nouvelle saison. Il a pris le temps d’analyser toutes les offres reçues. “Le discours du SCO Dijon m’a séduit. C’est une équipe familiale, avec quand même des gros moyens et un staff qui m’a tout de suite plu. On a fait un stage en janvier, l’ambiance était vraiment sympa. Je ne regrette pas mon choix même s’il va falloir que je me délocalise”. L’ancien spécialiste de Xterra triathlon va passer des Pyrénées-Atlantiques à la Côte d’Or début mars. “Les courses sont un peu plus difficiles dans l'Est. C’est aussi pour ça que j’ai choisi un club de cette partie-là de la France, les parcours me conviennent bien”.

Le grimpeur-puncheur a déjà coché le Tour du Gévaudan où il s’était imposé l’an passé en Coupe de France N3 après une belle montée de la Croix-Neuve. Cette saison, l’épreuve lozérienne est le théâtre de la quatrième manche de la Coupe de France N1. “Le niveau ne sera pas le même que l’an passé. Je vais le préparer sérieusement”.

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