Aurélien De Comarmond : « J'ai découvert un nouveau vélo »

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

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Depuis le début de saison, on a revu la silhouette de Michel Thèze au départ des Elites Nationales bretonnes. L'ancien entraîneur national se déplace pour rendre visite à Aurélien De Comarmond, le coureur de l'Île Maurice où il a aussi été entraîneur. "C'est comme mon papa ici, je lui dois beaucoup, c'est un grand monsieur", apprécie le coureur de 20 ans interrogé par DirectVelo.

Il faut être motivé pour quitter son île de l'Océan indien pour passer un an en France. "Je tenais à venir en France". Mais ce n'est pas par hasard qu'Aurélien De Comarmond a atterri à Locminé pour s'engager avec son équipe de N1 Morbihan Fybolia GOA. "Des Mauriciens sont déjà venus ici (Alexandre Mayer et Dylan Redy, NDLR) et il y avait déjà des contacts avec Léo (Moréac, directeur sportif, NDLR)". L'an dernier, le Mauricien est venu courir en France avant de disputer les Jeux du Commonwealth avec son équipe nationale. Il a terminé 7e du Souvenir Gérard Gaunelle. "Avec Michel Thèze, on a cherché des équipes. Léo m'a gentiment accueilli dans son équipe".

« JE M'ADAPTE DE PLUS EN PLUS »

Aurélien De Comarmond a débuté le vélo à Maurice à 15 ans en imitant son père. "Je faisais d'autres sports, du rugby, du foot, de l'équitation". Le vélo est devenu son dada. "Je m'y suis mis sérieusement en Juniors, j'ai choisi le vélo entre les autres sports". Sur son île, le vélo n'est pas le sport le plus pratiqué, alors il faut être pluridisciplinaire. "Je faisais beaucoup de VTT". Il faut aussi voyager. "L'an dernier, je suis allé en Afrique du Sud avec l'équipe nationale. On va aussi disputer le Tour de la Réunion". Il y a d'ailleurs gagné une étape en 2022.

Depuis son début de saison en France, il a récolté quelques places d'honneur : 9e et 10e aux Plages Vendéennes et encore 6e du Circuit de la Claie, dimanche dernier. Aurélien De Comarmond sent des progrès depuis son arrivée. "Au début, c'était un peu dur. Ce ne sont pas les mêmes intensités mais au fil du temps ça devient plus facile, je m'adapte de plus en plus". Parmi les changements les plus marquants, "le nombre de coureurs dans le peloton, le public, c'est plus professionnel, c'est comme si j'avais découvert un nouveau vélo". L'Espoir 3 va retrouver son pays pour son Championnat national. Et il veut, jusqu'à la fin de la saison réussir trois objectifs : "aider l'équipe, beaucoup apprendre et pourquoi pas aller claquer une petite victoire".

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