Rémi Lelandais : « Je n’ai pas envie de m’arrêter là »

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

Rémi Lelandais est en pleine confiance. Après sa médaille de bronze au Championnat d’Europe Espoirs et sa victoire en Élites en Coupe de France le samedi à Albi, l’habituel coureur du Team CX TPM a pris ce dimanche la 2e place de la première manche de la Coupe du Monde Espoirs disputée à Troyes (voir classement). Pour DirectVelo, il est revenu sur sa course et sa bonne période actuelle.

DirectVelo : Que t’inspire cette 2e place en Coupe du Monde ?
Rémi Lelandais : Je suis content. Je confirme que je suis en forme même si j’avais des mauvaises sensations aujourd’hui. J’ai raté mon départ. J’étais sur la deuxième ligne alors dans ces cas-là, il faut choisir le bon côté pour partir. J’avais peur de chuter dans le premier virage comme le terrain était glissant mais finalement, ça a bien séché. J’aurais donc dû plus insister au départ mais je ne voulais pas m’affoler. Je savais que ça n’allait pas être comme les autres années où c’était groupé et où ça roulait vite.

« Il ÉTAIT UN PETIT TON EN-DESSUS »

Tu as fait une belle remontée…
J’ai laissé passer le contre-coup du départ, j’ai pris mon rythme. J’ai vu qu’il y avait un groupe devant moi qui jouait la 8e place. Je me suis dit qu’au pire, je pouvais être en première ligne pour la prochaine Coupe du Monde. Mais je ne me suis pas posé de questions, j’ai fait ma course. Les autres ont fait des erreurs, pas moi. J’ai essayé d’en garder pour la fin pour être lucide jusqu’au bout. Le circuit est plat mais aujourd’hui, ça roulait “mal”. Le terrain collait. On n’est pas trop gonflé donc il n'y a pas beaucoup de vitesse. Quand tu fais une erreur, tu perds cinq secondes et c’est dur de les reprendre ensuite ici. J’ai vu avec les temps au tour que je tournais à peu près comme Tibor (Del Grosso).

As-tu des regrets ?
J’aurais peut-être pu accompagner Tibor (Del Grosso) en prenant un meilleur départ mais je pense qu’il gérait son effort. Il était un petit ton en-dessus. On peut dire que c’est dommage mais c’est peut-être aussi ma manière de courir, c’était déjà le cas au Championnat d’Europe. On ne peut pas refaire les courses… Ça s'est quand même bien terminé pour moi.

« JE SUIS BIEN ENTOURÉ »

La Coupe du Monde est importante pour toi cette année ?
Je ne vais pas me focaliser dessus. Si je me rate sur une manche, ce n’est pas grave… Je n’ai jamais roulé à Dublin (où aura lieu la prochaine manche, NDLR). J’avais vu la course à la télé l’an passé. Ça avait l’air physique même si ce n’est pas simple de se faire une idée à distance. Wout van Aert avait fait une grosse remontée. Il faudra voir aussi la météo, ça risque d’être boueux.

On sent que tu es libéré… Il y a eu un déclic ?
Je suis bien entouré par la Conti Arkéa-B&B Hotels, je suis soutenu. Ça se passe bien avec mes entraîneurs, j’ai confiance. Avec l’équipe de France, c’est carré. J’ai envie d’être bon donc je fais les choses bien pour y parvenir. Je n’ai pas envie de m’arrêter là. Je fais mon truc, je m’entraîne et me prépare comme il le faut. En Coupe de France, que ça marche ou pas, ce n’est pas grave. J’essaie de ne pas me poser de questions et d’être présent sur les courses que j’ai ciblées.

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