Tour de l'Avenir - Et. 6 : Les réactions

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Stefan Bissegger (Suisse) a remporté, ce mardi, la sixième étape du Tour de l'Avenir (Coupe des Nations Espoirs), disputée entre Saint-Julien-de-Chapteuil (Haute-Loire) et Privas (Ardèche) sur une distance de 124 kilomètres. Le Suisse a devancé Kaden Groves (Australie) et Matteo Jorgenson (Etats-Unis). Giovanni Aleotti (Italie) s'empare du maillot jaune. Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo.


Portrait de Matteo JORGENSON

3e à 1''

« Je ne m'attendais pas à ce scénario. Je pensais que l'étape allait se jouer au sprint. Mais nous avons de nouveau couru sous la pluie. Dans la première montée, on a roulé vraiment vite. Sur le plateau, on a continué, ça n'a pas arrêté d'attaquer pendant une ou deux heures. Pour ma part, j'ai attaqué peut-être 20 fois. Je me suis retrouvé dans le groupe de tête avec Foss et Pidcock. On a roulé comme des chiens. Mes jambes étaient meilleures que la veille ! (Il avait déjà terminé 3e lundi après une longue échappée NDLR) Je me sentais vraiment bien. Je suis un peu déçu de finir 3e, j'étais vraiment proche de la victoire. J'étais à droite de Groves et Bissegger était à gauche. J'ai freiné un peu et après, c'était fini. Les Colombiens et les Français sont relégués très loin. Désormais, c'est une nouvelle course qui va commencer dans les Alpes. Lors de la journée de repos, je vais bien rouler pour garder les jambes en condition ».

Portrait de Ilan VAN WILDER

6e à 3''

« Je ne m’attendais pas à ce scénario. Tout le monde parlait d’un sprint massif, ou d’un sprint avec un groupe limité. Mais après deux kilomètres de course, j’avais déjà compris que ça n’allait pas être un sprint. Dans la descente, en début de course, je me suis retrouvé un peu trop loin. En plus, il y a eu une chute. Les Français et les Norvégiens faisaient un tempo élevé dans la première ascension. Je me suis retrouvé loin. J’ai fait le saut de groupe en groupe, mais ça m’a coûté beaucoup d’énergie pour rentrer. Puis dans la vallée, ça roulait encore et toujours à bloc. Finalement, je me suis quand même retrouvé dans un gros groupe d’échappés. Ce n’était pas facile du tout. C’était même l’étape la plus difficile jusqu’à présent. Nous avons fait une belle course avec la sélection belge aujourd’hui (mardi). Il reste encore quatre jours, rien n’est fini ».

Portrait de Tobias Svendsen FOSS

8e à 11''

« Tout le monde voulait aller dans l'échappée. C'est parti plein gaz. J'ai vite compris que ça allait être une étape dure et que s'il y avait une échappée qui se formait, elle irait loin. Il fallait être à l'avant et faire attention dans les descentes. Ma tactique était de prendre du temps aux autres coureurs. J'ai beaucoup roulé dans la montée. Ensuite, j'ai perdu quelques positions au début de la descente et un petit écart s'est creusé à l'avant. Le principal objectif était de descendre prudemment tout en contrôle et de ne pas prendre trop de risques. J'ai perdu quelques secondes, mais je pense que c'est mieux que de chuter en prévision des prochaines étapes. Beaucoup de coureurs ont été distancés aujourd'hui, le nombre de concurrents pour le classement général a diminué, donc c'est une bonne chose ».

Portrait de Giovanni ALEOTTI

15e à 46'' - Maillot jaune

« C'était une étape difficile avec la pluie et le froid. Nous l'avons très bien négociée. Dans le final nous étions à quatre italiens devant et à l'arrivée j'endosse le maillot jaune. Je suis très content. Au début de l'étape, j'avais tellement froid que je ne pensais pas au maillot jaune. J'ai commencé à y penser quand j'ai vu que le Français en jaune (Simon Guglielmi) n'était pas là après la descente. Porter ce maillot dans la course Espoirs la plus importante, c'est formidable. C'est quelque chose que je n'avais encore jamais eu. On verra dans les Alpes, il y a des étapes difficiles mais avant il y a la journée de repos qui nous fera du bien ».

Portrait de Thomas ACOSTA

16e à 51''

« C'était une étape qui me plaisait sur le papier avec des cols roulants. En plus, il a plu et j'affectionne ce temps. Pourtant, j'étais quand même frigorifié sur le haut du plateau. Ensuite, ça s'est fait à l'usure. Tout le monde en avait marre et c'est sorti comme ça. On est parti à 23, beaucoup d'équipes roulaient, notamment les Norvégiens, les Anglais et les Italiens aussi dans le final. On a essayé de ressortir à quatre. On s'est vraiment mis minable. C'est quand même revenu derrière. Dans la descente, ma roue avant a glissé. Je me suis fait assez peur. Du coup, je n'ai pas pu aller jouer le Top 10. J'ai un petit regret par rapport à ça. Sinon, c'était une bonne étape pour moi. Je me suis fait plaisir. Les moments compliqués pour moi ont été le plateau et le début de la descente avec le brouillard et les graviers. C'était vraiment dangereux. D'être devant sur une étape du Tour de l'Avenir, c'est vraiment génial ».



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Portrait de Thomas ACOSTA
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