Luc Wirtgen réalise ses deux rêves

Crédit photo Arnaud Guillaume / DirectVelo

Crédit photo Arnaud Guillaume / DirectVelo

Luc Wirtgen est prêt pour le grand saut. Après avoir fait ses armes au sein de la Wallonie-Bruxelles Development Team, il sera professionnel en 2020 au sein de la maison-mère, en Continental Pro. “Je sais déjà comment l’équipe fonctionne, c’est un avantage indéniable. On se connait déjà tous très bien. La seule véritable nouveauté, ce sont tous les coureurs qui arrivent dans l’équipe. Nous avons de bonnes recrues, dont des garçons d’expérience comme Sean De Bie ou Jelle Vanendert. Ce ne sont pas des anonymes dans le peloton. Je vais m’appuyer sur leur vécu pour apprendre”, se réjouit le coureur de 21 ans auprès de DirectVelo.

Le Luxembourgeois espérait pouvoir franchir le Rubicon cet hiver. Je ne me mettais pas de pression, mais j’avais en tête de passer pro cette année. C’était clairement l’objectif. Mais si je n’étais pas passé, j’aurais continué dans le même état d’esprit en 2020, sans rancoeur”. Cerise sur le gâteau, le garçon va retrouver son grand-frère Tom au sein du collectif wallon. “Courir avec mon frère est un rêve qui se réalise. Je l’espérais depuis que j’ai commencé le vélo, à 5 ans. J’avais deux rêves : passer pro et courir avec mon frère. Finalement, les deux se réalisent en même temps. C’est incroyable”.

LA NORMANDIE ET LES ARDENNES, DES SOUVENIRS DOULOUREUX

Ce contrat professionnel, Luc Wirtgen est allé le chercher alors qu’il n’a pourtant pas été épargné tout au long de l’exercice 2019. “La saison avait bien commencé avec de bonnes performances sur les Classiques flandriennes. Pourtant, sur le papier, ce n’est pas mon terrain de jeu favori. Malheureusement, il y a ensuite eu cette chute au Tour de Normandie. J’étais complètement brûlé dans le dos et sur tous le corps”. Il avait ensuite repris la compétition sur une course qu’il avait cochée de longue date : le Circuit des Ardennes. Mais là encore, le sort s’acharne. “Cette fois-ci, je me suis fracturé le scaphoïde. En fait, on peut dire que ma saison n’a véritablement commencé qu’au mois de juin. C’était frustrant car je n’ai pas pu disputer Liège-Bastogne-Liège, la Flèche du Sud ou encore le Tour de Luxembourg, alors qu’il s’agissait de gros objectifs pour moi”.

Le puncheur-grimpeur, également doté d’une belle pointe de vitesse en petit comité, n’a pas baissé les bras pour autant et a réussi à se remobiliser après cette seconde grosse gamelle.  “J’ai retrouvé la forme petit à petit et j’ai obtenu ce stage avec l’équipe pro qui m’a fait beaucoup de bien. C’était un joli cadeau et j’ai réussi à le concrétiser par un contrat”. En 2020, Luc Wirtgen va désormais tâcher “d’aider au mieux l’équipe tout en prenant un maximum d’expérience”. Avec l’espoir de s’illustrer au Tour de Luxembourg et le Tour de Wallonie. En attendant, il fera sûrement sa rentrée en France, du côté de l’Étoile de Bessèges. 

 

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