Maëva Squiban a rempli sa part du contrat

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

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Maëva Squiban avait une consigne claire avant le départ du Championnat d’Europe Espoirs sur route : “je n’étais pas leader donc je devais aider les filles dans le peloton ou prendre des coups". La Bretonne est parvenue à remplir la seconde option. “C’est sorti après le deuxième tour. Il y avait un bon groupe devant avec pas mal d’équipes représentées, même si les favorites n’étaient pas à l’avant. L’entente n’était pas super bonne car deux équipes avaient deux filles, raconte-t-elle à DirectVelo. De mon côté, au bout de deux tours dans l'échappée, j’ai eu pour consigne de ne plus rouler comme j’avais mes leaders derrière”. Le groupe de tête a finalement été repris avant que la bagarre finale ne soit lancée. “On a perdu une minute en très peu de temps lorsque les grosses leaders ont mis à rouler”.

Une fois reprise par le paquet, l'habituelle sociétaire du Stade Rochelais Charente-Maritime n’avait plus vraiment les moyens d’aider ses coéquipières de l'équipe de France. “C’était dur de s’accrocher dans le peloton mais j’ai tenu jusque dans la grosse bosse du dernier tour. Puis c’était fini. Je n’en pouvais plus. Avec la chaleur, ce n’était vraiment pas facile. La chaleur a ajouté de la difficulté. Je préfère quand il fait plus frais”, admet-elle alors qu’il a encore fait très lourd, ce dimanche, sur le circuit portugais. “C’était quand même sympa d’être à l’avant. C’était mon premier Championnat d’Europe Espoirs. Je suis contente de ce que j’ai fait. C’était mon rôle, j’ai réussi à faire à peu près ce qu’il fallait. Je termine sans regrets”.

Désormais, la cycliste de 20 ans va pouvoir se tourner pour de bon vers le prochain Tour de France. “Ce sera autre chose ! Là, c’était un petit entraînement avant le Tour (sourire). La préparation a été faite. Maintenant, il reste deux semaines d’attente pour arriver au top du top. Jusqu’ici, j’étais concentrée sur le Championnat d’Europe mais à partir de demain (lundi), la pression va monter pour le Tour. On y sera dans dix jours, le jeudi. Une fois sur place, on sera vraiment dedans ! Je vais découvrir le Tour à 20 ans. On était douze pour six places. Tout le monde rêvait d’y être. J’espère que je ferai honneur à ma sélection et à mon maillot”. Face aux meilleures mondiales, elle n’a “pas forcément d’objectif” précis en tête. “Si je peux essayer d’être devant sur une ou plusieurs étapes, ce serait bien”. 

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