Aubin Sparfel ne connait plus la défaite. Depuis sa 5e place à Dublin, celui qui représente AG2R Citroën U19 a enchainé les succès, entre la double manche de Coupe de France de Flamanville, la Coupe du Monde de Namur, et maintenant celle d’Anvers (voir classement). Et cette fois, c’est sur un circuit particulier qu’il a pris le meilleur sur ses adversaires. "J'ai essayé de prendre un bon start sur un circuit technique. C'est pour ça qu'il fallait prendre les devants directement. J'ai passé une partie technique assez fort et j'ai fait le trou rapidement. J'ai appuyé pour bien creuser et j'ai fait ma course devant, je me suis bien amusé".

Le circuit était rendu très technique notamment par le sable, qui n’est pas forcément habituel dans la catégorie Juniors. "J'ai toujours apprécié le sable mais on en fait rarement en France. Là sur un circuit typé belge ça m'a plu, j'aime bien ça. Le stage nous a bien entrainés. C'est un gros plus, on a travaillé avec Arnaud Jouffroy, ça m'a bien aidé. L'objectif était de faire du jus car le sable est très énergivore", raconte celui qui sort donc d’une semaine avec les Bleus pour justement préparer cet exercice particulier.

« JE SAIS QUE JE PEUX M’IMPOSER SUR TOUS LES TERRAINS »

Les erreurs étant possibles, il valait mieux les commettre avec un petit coussin d’avance. C’était la tactique définie avec le sélectionneur, François Trarieux. "On avait discuté avec François, on s'était dit qu'il fallait prendre les devants. Comme c'est très technique on peut faire des erreurs, et il vaut mieux les faire en étant devant, comme ça c'est nous qui bloquons les autres. J'ai fait à mon rythme, j'ai pris des belles trajectoires. C'était vraiment cool". Aubin Sparfel a appliqué la consigne d’entrée de jeu. "Je pense que ce n'était pas vraiment une surprise. On a fait beaucoup de sable pendant le stage, ça m'a bien aidé", insiste-t-il.

Avec déjà une petite avance à l’issue du premier tour, le licencié du Cycle Golbéen n’avait plus qu’à lâcher les chevaux pour ne pas être repris par ses adversaires. "Je me suis mis dedans d’entrée. J'ai pris le virage vite, j'ai creusé et j'ai tout de suite relancé sans me poser de questions". Et à l’arrivée, c’est un deuxième succès en Coupe du Monde, qui lui permet de se rapprocher du leader du général, Stefano Viezzi. "Je prends de la confiance. J'espère que ça va continuer. On prépare le Mondial, je suis pressé d'y être. Je sais que je peux m'imposer sur tous les terrains, c'est top de prendre la confiance dans le sable, dans la boue etc". Aubin Sparfel va pouvoir passer les fêtes sereinement.